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Ma découverte du Cap Vert ... (Jour 3 Praïa)

 

 

 

Bonjour à tous !!!

 

Ce matin, 
les choses ne se déroulent encore pas comme prévu.


A l'hôtel, on a demandé une voiture 
à un monsieur qui était à l'accueil.
On s'aperçoit très vite 
que ce n'est pas une agence qui la propose...
L'ami d'un ami pour un ami ...
La débrouille quoi.

Mais du coup, impossible de payer avec la carte,
et donc, 
pas d'assurance si jamais on a un pépin.
On est de vieux "routiers" ...
Pas question de prendre de tels risques ...
On renonce donc.

Et on se retrouve encore une fois privés de mobilité.
(on découvrira par la suite que cette manœuvre 
fait partie du mode de vie locale)

 

Aller hop, direction la gare routière !!!

 

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C'est à bord d'un aluguer (colectivo) qu'on quitte Praïa,

direction Assomada :

 

 

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Un petit coup d’œil par dessus la rambarde

du grand escalier arc-en-ciel ...

 

C'est dimanche. Le marché de Sucupira est fermé,

et je suis complètement étonnée de voir,

juste devant les locaux déserts ...

un marché de plein air !!!

 

Une sénégalaise qui vend des textiles

m'apprendra plus tard que ce sont pratiquement

les mêmes vendeurs (réguliers donc ???) 

qui s'installent ce jour là dans la rue ...

 

 

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Un peu moins de 50 km entre Praïa et Assomada ...

C'est sec partout !

Il n'a pas plu depuis 4 ans !!!

 

 

 

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Premier arrêt à Sao Domingos.

Il est presque midi et il fait chaud.

Cela fait quelque temps que j'ai remarqué

qu'il n'y avait que peu d'ombre au Cap Vert.

Je pense que c'est à cause de la latitude

et  donc de l'inclinaison des rayons du soleil ...


On tournicote dans le village où je croise 
ce buste de Ntóni Denti d’Oro :

 

Mes recherches sur le net me disent ceci :

..."Dans l’univers féminin du batuque et du finaçon, 
Ntóni Denti d’Oro fait exception.
Son ensemble (percussions, guitares et vièle cimboa) 
témoignant d’une voie originale dont il est l’unique représentant :
attachés aux réjouissances (naissances, baptêmes, mariages…), 
les rythmes vifs du batuque cèdent ensuite la place 
aux mots de sagesse et à l’improvisation poétique du finaçon"...

 

Il n'est pas connu chez nous,
mais était important là-bas ...

 

cd ocora musique

Distributeur : Outhere , ISBN : xx
Référence : C561132, Sortie le 23 mars 2018

 

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Cliquer

ICI

pour retrouver les sons du batuque

et

ceux du finaçon

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On poursuit la route vers Joao Teves

et son jardin botanique. 

(qui semble ne plus exister que dans le guide ...)

 

Dès que quelqu'un trouve de l'eau dans le sol,

il cultive son petit lopin :

 

 

Les bougainvilliers se déploient magnifiquement dans le paysage.

Quelques acacias  verdoient dans le fond de la vallée :

 

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Il est presque 15 heures

lorsqu'un troisième aluguer

nous dépose à Assomada.

La ville est presque déserte.

Dimanche, dimanche !!!

Direction ce restaurant conseillé par le guide :

 

Ils sont spécialistes de la morue.

La salle est pratiquement vide,

mais le patron accepte de cuisiner pour nous.

Pour info, la morue est assez chère dans le pays

parce qu'elle est importée du Portugal.

 

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Petit tour dans la ville et l'on décide de rentrer.

 

Aluguer

(Cliquer sur le lien ci-dessus 
pour quelques infos 
sur les transports au Cap Vert !!!)

 

direct Assomada - Praïa.

Un peu plus d'une heure et moult arrêts 
entassés dans le véhicule 
avec les sacs de courses, les valises, les bidons !!!

 

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Terminus devant cet étal

de vanneries et poteries utilitaires ...

Je craquerais bien,

mais je ne vois pas comment,

on pourrait transporter tout cela ...

On le faisait il y a 40 ans  :-(((  

Mais aujourd'hui, ce sera juste ... photo !!!

 

 

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Une grande partie du marché de Sucupira

est consacrée à la vente de fripes.

 

La fripe au Cap-Vert :

à l’usage du «bidon»

(Cliquer sur le lien ci-dessus 
pour plus d'infos sur la fripe en Afrique ...)

 

..."La fripe est associée à un objet, le bidon, 
c’est-à-dire au contenant 
dans lequel la marchandise est regroupée. 
Ces cylindres de 200 litres, métalliques ou en plastique, 
qui ont contenu des huiles alimentaires, 
sont nettoyés puis recyclés par les commerçants 
pour stocker les vêtements usagés proposés à la vente"...

 

 

..."Une commerçante capverdienne rencontrée à Praia 
précise :
« il est très difficile de trouver un Capverdien 
qui ne “fait” pas le bidon en plus de son travail «"...

 

Je n'ai pas vu comment on faisait 

pour recomposer une paire ???

:-)))

..." Pour autant, si la fripe décline au Cap-Vert, 
le bidon lui, en véritable institution, résiste : 
dès lors qu’il se remplit d’autres marchandises,
 il renaît "...

 

 

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La vente de poissons ...

Il est 18 heures ...

On est loin de nos normes encore !!!

 

 

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Les petites maisons traditionnelles

devant l'hôtel Santa Maria ...

 

On aura bien du mal à trouver un restaurant le soir.

Ici, quand c'est dimanche, c'est dimanche !!!

:-)))

 

Bonne découverte,

A bientôt ...

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D
Toujours aussi impressionnant et dépaysant !
Répondre
C
quel paysage magnifique, dommage que ce virus vienne troubler votre séjour <br /> bises et bonne journée
Répondre
P
Nous n'avons pas les mêmes valeurs, c'est sûr... Mais le dépaysement est là.<br /> Moi, j'aime ces ambiances de marché où la culture locale, les odeurs, les habitudes, les populations se croisent. Toute une ambiance....
Répondre